Sauver le patrimoine urbain et architectural ancestral par des actions de restructuration. Cas du quartier d’El Argoub de Msila en Algérie
dc.contributor.author | Mili, Mohamed | |
dc.contributor.author | Boutabba, Hynda | |
dc.contributor.author | Boutabba, Samir-Djemoui | |
dc.date.accessioned | 2021-04-02T17:54:51Z | |
dc.date.available | 2021-04-02T17:54:51Z | |
dc.date.issued | 2019 | |
dc.description.abstract | Avant l’avènement du colonialisme français et à la rive Est de l’oued Ksob, la vieille ville de M’sila fut construite à l’image des villes arabo-islamiques. Caractérisée par un tissus dense hiérarchisé avec un lacis de ruelles, de rues, d’impasses, de placettes fermées connues sous le nom de "rahba" et un habitat continu, fermé sur l’extérieur et ouvert de cours et de jardins sur l’intérieur, sa grande mosquée était à la fois le centre religieux et politique et sa grande esplanade "rahba" constituait le centre économique et commercial. En 1868, la vieille ville constituée des principaux groupements : Keraghla-Chetawa, Djaafra, El-Argoub et El-Kouche, connut à la rive Ouest de l’oued Ksob une greffe ex-nihilo: la ville coloniale nettement différente par sa forme et son paysage [BOUTABBA et al. 2014], porteuse selon la tradition descriptive coloniale de «civilisation» et de nouvelles rationalité et idiologies [BENSMAÏL 1995; 2002], lui usurpa la plupart de ses atouts et la totalité de ses pouvoirs économiques et de gestion. L’indépendance n’a pas à son tour épargné la vieille ville notamment le quartier d’El-Argoub de ce délaissement, pire encore la situation socio-économique et urbano-architecturale s’est vu aggravée par un double départ constitué d’une part par une bonne partie des habitants autochtones en quête de modernité dans la ville coloniale, d’autre part par la quasi-totalité de la communauté juive véritable colonne vertébrale économique de jadis. Aujourd’hui cet héritage dualiste s’efface progressivement pour ne plus constituer qu’une ville au centre bi-polaire dont l’un est en évolution constante, l’autre ancien, dépassé, confronté aux différents problèmes d’accessibilité et de vétusté incapable de s’adapter aux besoins de la vie actuelle. Devant cette dégradation alarmante, une prise de conscience de l’intérêt de préserver un héritage culturel, un patrimoine architectural et urbain s’est éveillé et a permis dans le cadre d’un projet étatique d’amélioration urbaine de restructurer et revaloriser le quartier El-Argoub en luttant contre sa paupérisation croissante afin qu’il puisse s’adapter et répondre aux exigences de la ville contemporaine. S'agit–il de muséographier un quartier ancien sous prétexte de conserver la tradition ou bien démolir sous prétexte de moderniser | en_US |
dc.identifier.uri | http://dspace.univ-msila.dz:8080//xmlui/handle/123456789/24121 | |
dc.language.iso | fr | en_US |
dc.subject | restructuration | en_US |
dc.subject | vieille ville | en_US |
dc.subject | héritage culturel | en_US |
dc.subject | dégradation | en_US |
dc.subject | amélioration urbaine | en_US |
dc.subject | patrimoine architectural | en_US |
dc.title | Sauver le patrimoine urbain et architectural ancestral par des actions de restructuration. Cas du quartier d’El Argoub de Msila en Algérie | en_US |
dc.type | Article | en_US |