Le patrimoine domestique rural du Honda: des spécificités spatiales et des logiques constructives en voie de déclin. Cas du modèle de la maison à cour centrale
dc.contributor.author | Boutabba, Hynda | |
dc.contributor.author | Mili, Mohamed | |
dc.contributor.author | Boutabba, Samir-Djemoui | |
dc.date.accessioned | 2021-04-02T18:12:25Z | |
dc.date.available | 2021-04-02T18:12:25Z | |
dc.date.issued | 2019 | |
dc.description.abstract | Reconnue comme modèle d’habitat universel, la maison à cour s’est étonnamment répandue dans diverses régions géographiques, climatiques, sociétales et culturelles [ABDULAC 2011]. Depuis déjà plus de 6000 ans, particulièrement en Mésopotamie, en passant par Rome où, cette architecture domestique s’est ramifiée pour donner de nouvelles typologies à l’est, à l’ouest et notamment au sud de la Méditerranée, ce patrimoine est resté vivant et d’actualité dans les pays du Maghreb particulièrement dans les régions rurales steppiques d’Algérie. La maison à cour présentait une intégration parfaite au site et au paysage ainsi qu’une adaptation aux conditions climatiques sud méditerranéennes [FEZZIOUI et al. 2012, pp.399 – 400]. Cependant, les mutations socio-économiques qu’à connu récemment ces territoires algériens, notamment celui du Hodna, avaient bouleversé l’aspect urbain architectural de cette région par l’adoption de nouvelles conceptions domestiques et de nouvelles spécificités constructives qui ne présentent aucune affinités typologiques avec leurs prédécesseurs [BOUTABBA et al. 2011]. D’un autre coté, l’évolution de plus en plus rapide des modes de vie et l’uniformisation ainsi que l’urbanisation croissante, ce patrimoine rural est aujourd’hui menacé, la plupart de ses éléments architecturaux ayant perdu leur utilité et leur sens. Laissés à l’abandon, les murs et toitures s’effondrent, la végétation envahit les bâtiments. Le patrimoine rural témoin de l’histoire locale du Hodna, des savoir-faire et des techniques, des modes de vie et de pensée, et de leurs évolutions ; cet ancestral héritage architectural rural qui privilégie l’être recule à grande vitesse devant de nouvelles maisons d’apparence urbaine qui privilégient plutôt le paraitre. La présente étude s’intéresse à l’ensemble des maisons à cour édifiées à la compagne du Hodna oriental, là où la population est rattachée majoritairement à l’agropastoral. Elle renseigne sur la genèse de ce modèle architectural domestique, son évolution et essaye de démontrer les principales causes qui ont conduit à l’abandon de ce patrimoine. | en_US |
dc.identifier.uri | http://dspace.univ-msila.dz:8080//xmlui/handle/123456789/24123 | |
dc.language.iso | fr | en_US |
dc.subject | modèle domestique | en_US |
dc.subject | maison à cour centrale | en_US |
dc.subject | spécificité conceptuelles | en_US |
dc.subject | logiques constructives | en_US |
dc.subject | Hodna | en_US |
dc.subject | Algérie | en_US |
dc.title | Le patrimoine domestique rural du Honda: des spécificités spatiales et des logiques constructives en voie de déclin. Cas du modèle de la maison à cour centrale | en_US |
dc.type | Article | en_US |