Browsing by Author "Mili, Mohamed"
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Item Open Access APPEL DE DETRESSE DES KSOURS DE LA SAOURA UN ESSAI DE REVALORISATION DU KSAR DE KENADSSA(2014) Boutabba, Hynda; Mili, MohamedDepuis l’aube des temps, la région de la Saoura était animée par un réseau d’établissements humains, édifiés selon le modèle urbanistique de la médina islamique et son habitat traditionnel en terre (Hani. A, 2002) : des hameaux collectifs fortifiés, connus sous le nom de Ksour qui signifient palais. Depuis La colonisation française en Algérie, de nouvelles formes urbaines, leurs ont été juxtaposées. Un « habitat extra-muros » inspiré de la ville occidentale qui a fini par leur soustraire leurs atouts socio-économiques, ce qui a conduit à une dévalorisation et la décadence d’un riche patrimoine architectural et urbain Le présent papier est la synthèse d’un projet d’étude2 . Il illustre la richesse historique, religieuse, architecturale et urbanistique du Ksar Kénadssa et les différents enjeux de sa mise en valeur. Il dresse un bilan de dégradation physique et de dévalorisation fonctionnelle et socioéconomique de cette entité urbaine et son habitat historique. In fine, il expose une action de réhabilitation, que nous avons entrepris, en essayant ainsi de dessiner les contours d’une stratégie intégrée de réhabilitation et de mise en valeur (Ouageni. Y, 2008). Le but de cette recherche est de sensibiliser l’opinion publique sur l’urgence de l’établissement d’un plan de valorisation du Ksar servant d’outil de développement de KenadssaItem Open Access THE EFFECT OF POLITICAL AND ECONOMICAL CHANGES ON ORGANIZATION OF THE URBAN AND ARCHITECTURAL TERRITORIES. CASE OF HODNA IN ALGERIA(2013) Boutabba, Hynda; Mili, MohamedItem Open Access EVALUATION POST-OCCUPATIONNELLE DES LOGEMENTS SOCIAUX TRANSFORMES EN COPROPRIETE CAS DE LA VILLE DE M'SILA EN ALGERIE(2016) Mili, Mohamed; Farhi, Abdallah; Boutabba, HyndaLa conception du logement collectif se confond avec celle du logement social. Cette conformation architecturale, largement répandue dans nos espaces urbains contemporains, est conçue d’une façon standard, répétitive et superposable selon des normes théoriquement conventionnées. Un ensemble de logements identiques sont rassemblés dans un immeuble pour être occupés par des ménages ayant des caractéristiques sociales évolutives et parfois très variées. Dans la ville de M’sila, cette fusion socio-spatiale provoque, après un certain temps d’occupation, des transformations nettement observables, considérées aux yeux des occupants, comme des actes légitimes d’adaptation et d’amélioration. Par contre, ces mêmes transformations sont considérées, par le maître d’ouvrage et les architectes, comme actes informels conduisant à des dégradations de l’aspect architectural. Dans le présent article, nous nous baserons sur l’approche post-occupationnelle pour jeter la lumière sur ce phénomène de modifications issues de la confrontation, parfois contradictoire, entre la structure spatiale des logements et la structure sociale des occupants. Ces modifications sont issues d’un processus complexe de la production du logement. Afin de l’expliquer, nous avons jugé nécessaire d'aborder la crise du logement en Algérie, les politiques adoptées, l’accession à la propriété des logements sociaux, la naissance des copropriétés puis les dégradations causées par les diverses manières de modifications au sein de ces cités residentiélles collectives.Item Open Access GAMMA ANALYSIS : AN ANALYTICAL APPROACH TO DISCOVER ARCHITECTURAL GENOTYPES(2019) Boutabba, Hynda; Mili, Mohamed; Boutabba, Samir-Djemoui; Farhi, AbdallahThis paper aims to highlight the basis of the space syntax approach, specifically the justified graph method or "gamma-analysis" in the identification of domestic architectural types according to their spatial organizations and their dwelling patterns. This identification is done through a concept borrowed from genetics and transmitted to architecture: The genotype and phenotype. Based on several examples, this article will explain the way in which the hidden socio-spatial structures of buildings will be highlighted. Originally used in Anglo-Saxon countries, this approach is currently used by a large number of researches focused on architectural spatiality especially domestic at the global level. The article will end with the critique of the method in terms of usefulness and significance of its results.Item Open Access DE LA THEORIE A LA PRATIQUE : PAR QUELS MECANISMES EST REGI LE DEVELOPPEMENT SPATIAL DES VILLES MOYENNES ALGERIENNES CAS DES LOTISSEMENTS RESIDENTIELS PERIPHERIQUES DE LA VILLE DE M'SILA(2012) Boutabba, Hynda; Mili, Mohamed; Mezrag, HaddaNous assistons et ceci à l’échelle mondiale, en ce troisième millénaire à un développement urbain tumultueux. En effet les villes s’étendent en surface, poussent en hauteur et se présentent sous des aspects distincts. Témoins de cette évolution spatiale, l’interrogation sur les moyens dont disposent les techniciens : urbanistes, architectes et aménagistes pour la maîtriser s’impose avec une force accélérée et s’avère d’une utilité capitale. L’un des plus importants modes de cette évolution et sans doute le plus sollicité est le lotissement Définit d’une façon théorique comme étant un mode de circulation du sol, lié à un mode d’occupation de l’espace, à un mode de production du logement et à un mode d’habiter ; Il présente d’un point de vue pratique à la périphérie de la ville de M’sila (Algérie) une logique d’organisation peu apparente et arrive difficilement à se distinguer de l’extension urbaine illicite. Il se voit accusé de plusieurs défauts : dépourvu de composition urbaine, consommateur d’espace et générateur d’isolement engendrant ainsi des étendues tristes et monotones, témoins d’une incompréhension et une‘’ myopie‘’ dans l’appréciation de la réalité nouvelle de l’espace socio physique urbain et contemporain Ce mode d’urbanisation spatiale à savoir le lotissement résidentiel légal semble s’apparenter à une organisation anarchique et se trouve matérialisé par une transgression des conceptions pédagogiques voulues par le législateur. Cette 5 transgression apparaît à plusieurs niveaux, sous des formes distinctes et maniée par différents acteurs urbains. Dans le présent papier, nous allons essayer de démontrer les mécanismes et enjeux relatifs à chacun des acteurs mêlés à cette opération d’urbanisme ainsi que les répercussions sur la qualité urbaines et architecturales de ces lotissementsItem Open Access Le logement collectif. Quelle économie pour les opérateurs publics ? Cas du segment : logement public locatif (LPL)(2019) Boutabba, Hynda; Mili, Mohamed; Boutabba, Samir-DjemouiL’habitat était et reste à ce jour, dans la majorité des pays, l’une des plus importantes préoccupations des pouvoirs publics et le grand souci de leurs citoyens. En Algérie, le logement collectif joue un rôle économique prépondérant, vu qu’il représente la forme la plus rudimentaire de placement financier des ménages. Cependant son segment social est considéré de plus en plus comme consommateur des financements du pouvoir public, dans la mesure où l’Etat ne récupère pas son investissement. Le présent article se focalisera sur la politique du logement en Algérie, notamment les dépenses étatiques allouées au logement social (ou public) locatif, et ce, via une analyse comparative avec les autres pays occidentaux et Maghrébin de cette politique, notamment le recouvrement des loyers.Item Open Access Le Logement Collectif. Quelle économie Pour Les Opérateurs Publics ? Cas Du Segment : Logement Public Locatif (lpl)(Université de M'Sila, 2019-06-14) Boutabba, Samir Djemoui; Mili, Mohamed; Boutabba, HyndaL’habitat était et reste à ce jour, dans la majorité des pays, l’une des plus importantes préoccupations des pouvoirs publics et le grand souci de leurs citoyens. En Algérie, le logement collectif joue un rôle économique prépondérant, vu qu’il représente la forme la plus rudimentaire de placement financier des ménages. Cependant son segment social est considéré de plus en plus comme consommateur des financements du pouvoir public, dans la mesure où l’Etat ne récupère pas son investissement. Le présent article se focalisera sur la politique du logement en Algérie, notamment les dépenses étatiques allouées au logement social (ou public) locatif, et ce, via une analyse comparative avec les autres pays occidentaux et Maghrébin de cette politique, notamment le recouvrement des loyers.Item Open Access Le patrimoine architectural colonial dans la région du Hodna, un héritage en voie de disparition. Cas de la ville de M’sila en Algérie(2014) Boutabba, Hynda; Farhi, Abdallah; Mili, MohamedEn choisissant de conserver certains éléments de leurs passés, les sociétés attestent de leurs valeurs symboliques (Poulot, 2006, p. 15). Or pour les sociétés qui ont fait l’objet d’une colonisation, la mémoire collective a du mal à reconnaître le legs du colonisateur. Ce denier représente un épisode douloureux de son existence, rappelant généralement l’hostilité et le bras de fer politico- économico-socio-culturel. Ayant vécu avec le colonialisme français un affrontement entre sa propre civilisation et celle de l’occident, l’Algérie rapproche la notion de patrimoine à celle de l’authenticité1 et va même à la considérer comme un système de protection à l’égard de l’autre (Mechta, 1991, p. 43 ; Gharbi, 2001) et de ce fait, l’ex-ville coloniale trouve du mal à se placer parmi les objets reconnus comme patrimoine culturel de la ville actuelle. À l’instar des villes des pays émergents, et sous l’effet d’une urbanisation accéléré e et incontrôlée, les anciennes villes coloniales ou les centres historiques des villes moyennes algériennes actuelles offrent des images urbaines hétérogènes, difficiles à lire et à maîtriser dans lesquelles s’oppose au style architectural colonial, un renouvellement tendanciel qui s’est opéré par substitution sans renvoi aux spécificités de cette architecture et de cet urbanisme coloniaux. Le présent papier se basera sur l’étude du centre-ville colonial de M’sila : le quartier Edhahra. Il présentera ses spécificités urbaines et architecturales, tentera d’expliquer la problématique du renouvellement urbain actuel et essayera d’identifier les causes de l’effacement conceptuel et stylistique de l’architecture et l’urbanisme coloniaux.Item Unknown Le patrimoine domestique rural du Honda: des spécificités spatiales et des logiques constructives en voie de déclin. Cas du modèle de la maison à cour centrale(2019) Boutabba, Hynda; Mili, Mohamed; Boutabba, Samir-DjemouiReconnue comme modèle d’habitat universel, la maison à cour s’est étonnamment répandue dans diverses régions géographiques, climatiques, sociétales et culturelles [ABDULAC 2011]. Depuis déjà plus de 6000 ans, particulièrement en Mésopotamie, en passant par Rome où, cette architecture domestique s’est ramifiée pour donner de nouvelles typologies à l’est, à l’ouest et notamment au sud de la Méditerranée, ce patrimoine est resté vivant et d’actualité dans les pays du Maghreb particulièrement dans les régions rurales steppiques d’Algérie. La maison à cour présentait une intégration parfaite au site et au paysage ainsi qu’une adaptation aux conditions climatiques sud méditerranéennes [FEZZIOUI et al. 2012, pp.399 – 400]. Cependant, les mutations socio-économiques qu’à connu récemment ces territoires algériens, notamment celui du Hodna, avaient bouleversé l’aspect urbain architectural de cette région par l’adoption de nouvelles conceptions domestiques et de nouvelles spécificités constructives qui ne présentent aucune affinités typologiques avec leurs prédécesseurs [BOUTABBA et al. 2011]. D’un autre coté, l’évolution de plus en plus rapide des modes de vie et l’uniformisation ainsi que l’urbanisation croissante, ce patrimoine rural est aujourd’hui menacé, la plupart de ses éléments architecturaux ayant perdu leur utilité et leur sens. Laissés à l’abandon, les murs et toitures s’effondrent, la végétation envahit les bâtiments. Le patrimoine rural témoin de l’histoire locale du Hodna, des savoir-faire et des techniques, des modes de vie et de pensée, et de leurs évolutions ; cet ancestral héritage architectural rural qui privilégie l’être recule à grande vitesse devant de nouvelles maisons d’apparence urbaine qui privilégient plutôt le paraitre. La présente étude s’intéresse à l’ensemble des maisons à cour édifiées à la compagne du Hodna oriental, là où la population est rattachée majoritairement à l’agropastoral. Elle renseigne sur la genèse de ce modèle architectural domestique, son évolution et essaye de démontrer les principales causes qui ont conduit à l’abandon de ce patrimoine.Item Unknown L’architecture domestique en terre entre préservation et modernité: cas d'une ville oasienne d'Algérie "Aoulef"(2016) Boutabba, Hynda; Mili, Mohamed; Boutabba, Samir-Djemoui“Living in the desert seems paradoxical because it is by definition a place that life gives up. However, there, people live, since forever and knew, with ingenuity, take advantage of the few available materials to build houses, and take shelter there in an unfriendly climate” (Le Quellec, 2006). Since the dawn of time, the Algerian Southwest region was animated by a network of human settlements built according to the urban model of the Islamic medina and its traditional habitat of adobe; collective hamlets known as ksours. Being a place of transit of the great desert caravans, linking North Africa to the rest of the continent, the city of Aoulef was one of the old oasis cities of Algeria who has known over the centuries an urban and architectural development. It was characterized by a set of ksour separated by the line of foggaras and embellished by the landscape oases. Cradle of exceptional traditional earthen architecture, housing in the city of Aoulef presents a perfect site integration and adaptation to harsh climatic conditions. This paper attempts to learn about the typological and conceptual feature of the domestic architecture of this region, its ancestral building techniques, specific to the southern regions, as well as the current constructive alternatives adopted by the local people.Item Unknown Quels Impacts des Festivites sur la durabilite du Patrimoine Archeologique: cas de la Qal’a des Benni Hammad em Algerie(2019) Boutabba, Hynda; Mili, Mohamed; Boutabba, Samir-Djemoui; Mesaad, AbderazakDe par sa position stratégique au carrefour de l’Afrique et de la Méditerranée, l’Algérie, située au centre du Maghreb, a vu de nombreuses civilisations se succéder sur son territoire. Chacune d’elle a laissé un héritage patrimonial ayant une portée mémorielle et symbolique. Classée en 1980, la Qal’a ou citadelle des Benni Hammad est le plus important site archéologique de la dynastie sanhadjienne des Hammadides, née de la scission territoriale du royaume ziride héritier de l’empire fatimide au Maghreb. Situé dans la localité de Béchara, l’une des plus pauvres de la région du Hodna, Ce site archéologique a été choisi comme un levier du développement local, et ce, par l’entremise de sa valorisation et le renforcement de son attractivité touristique. Cependant, le concept de préservation qui est attaché à la définition du patrimoine mondial de l’humanité fait mauvais ménage avec les pratiques actuelles du tourisme qui sont basées sur la notion de flux de personnes. Si le tourisme festif commence à donner un souffle économique et social à la localité de Béchara, le comportement touristique envers les éléments archéologiques de la citadelle Hamadide se fait dans un rythme et des parcours qui ne sont pas forcément positifs pour le site. Le présent papier tente de mettre en exergue les différents impacts de «la fête du printemps» sur le patrimoine de la Qal’a.Item Unknown Sauver le patrimoine urbain et architectural ancestral par des actions de restructuration. Cas du quartier d’El Argoub de Msila en Algérie(2019) Mili, Mohamed; Boutabba, Hynda; Boutabba, Samir-DjemouiAvant l’avènement du colonialisme français et à la rive Est de l’oued Ksob, la vieille ville de M’sila fut construite à l’image des villes arabo-islamiques. Caractérisée par un tissus dense hiérarchisé avec un lacis de ruelles, de rues, d’impasses, de placettes fermées connues sous le nom de "rahba" et un habitat continu, fermé sur l’extérieur et ouvert de cours et de jardins sur l’intérieur, sa grande mosquée était à la fois le centre religieux et politique et sa grande esplanade "rahba" constituait le centre économique et commercial. En 1868, la vieille ville constituée des principaux groupements : Keraghla-Chetawa, Djaafra, El-Argoub et El-Kouche, connut à la rive Ouest de l’oued Ksob une greffe ex-nihilo: la ville coloniale nettement différente par sa forme et son paysage [BOUTABBA et al. 2014], porteuse selon la tradition descriptive coloniale de «civilisation» et de nouvelles rationalité et idiologies [BENSMAÏL 1995; 2002], lui usurpa la plupart de ses atouts et la totalité de ses pouvoirs économiques et de gestion. L’indépendance n’a pas à son tour épargné la vieille ville notamment le quartier d’El-Argoub de ce délaissement, pire encore la situation socio-économique et urbano-architecturale s’est vu aggravée par un double départ constitué d’une part par une bonne partie des habitants autochtones en quête de modernité dans la ville coloniale, d’autre part par la quasi-totalité de la communauté juive véritable colonne vertébrale économique de jadis. Aujourd’hui cet héritage dualiste s’efface progressivement pour ne plus constituer qu’une ville au centre bi-polaire dont l’un est en évolution constante, l’autre ancien, dépassé, confronté aux différents problèmes d’accessibilité et de vétusté incapable de s’adapter aux besoins de la vie actuelle. Devant cette dégradation alarmante, une prise de conscience de l’intérêt de préserver un héritage culturel, un patrimoine architectural et urbain s’est éveillé et a permis dans le cadre d’un projet étatique d’amélioration urbaine de restructurer et revaloriser le quartier El-Argoub en luttant contre sa paupérisation croissante afin qu’il puisse s’adapter et répondre aux exigences de la ville contemporaine. S'agit–il de muséographier un quartier ancien sous prétexte de conserver la tradition ou bien démolir sous prétexte de moderniserItem Open Access SPATIAL LOGIC OF THE NEO-RURAL HOUSES OF THE MSILIEN GUEBLA IN ALGERIA(2020) Boutabba, Hynda; Mili, Mohamed; Hamma, Walid; Boutabba, Samir-DjemouiThis article aim is to define the logic that governs the spatiality of neo rural houses of the “Guebla” axis of the M'sila department in Algeria. Its goal is twofold. On one hand, it is a question of defining the generating planar character of these single-family homes, on the other hand, using the empirical method of space syntax analysis to consider through new cultural contexts, the importance of the human characteristic in the creation and the use of the space. This research was applied to thirty cases using appropriate mathematical and computer tools to determine the hidden socio-spatial structures of the new rural houses built since the decade of the 2000s in an agro-pastoral region of central Algeria. This study has identified several ways of distributing the domestic space through the identification of seven architectural genotypes.