Etude de l’interaction dynamique sol-structure (application au cas d’un Minaret en 3D sous séisme)
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Date
2022-09-26
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Publisher
university of M'sila
Abstract
Le comportement des ouvrages en génie civil dépend en grande partie de celui des interfaces sol structure.
Le sujet traité dans de ce mémoire est la suite d’une étude faite dans le même cadre qui traite, l’interaction entre le sol support des ouvrages, les fondations superficielles et la superstructure en situation de sollicitation sismique
Pour étudier l’effet de l’interaction dynamique sol-structure sur le comportement des structures, on a choisi un cas simple d’une structure d’un Minaret d’une mosquée de hauteur H=18.40m et de dimension en plan 3.50 x 3.50 m2, dans deux catégories de site (S1 et S3), avec les formes de spectre de réponse associes, pour le torseur de chargement sismique on choisit dans un première lieu une zone de faible sismicité (Z1) et une zone de forte sismicité (Z3) ou on utilise le spectre de réponse ’RPA version 2003, dans un deuxième lieu on choisit Accélérogrammes mesurés en 2003 sur le site de Keddara à Boumerdès (directions :EO/Est-Ouest, NS/Nord-Sud, V-verticale)
Pour le sol de fondation on a choisi deux catégories, un sol meuble de type S3, et un sol rocheux de type S1, la fondation est choisie selon deux modes : sans tenir compte de l’interaction sol-structure (ISS) et avec interaction sol-structure
Dans l’analyse on va faire la comparaison des résultats des déférents cas, en utilisant le logiciel PLAXIS 3D V21, au niveau l’effort normale, l’effort tranchant, le moment et la flèche et les déplacements pour chaque noeud suivant la hauteur et on va prendre comme modèle de référence le modèle semelles encastrées.
On peut conclure à la fin malgré que l’ouvrage que nous avons étudié est simple mais la grandeur des valeurs montre que la négligence du phénomène de l’interaction sol-structure l’hors du conception et l’étude des ouvrages aura des répercussions négatives sur la stabilité et l’aspect économique de l’ouvrage.
Donc afin d’accroître la stabilité des ouvrages tout en optimisant le coût de construction il faut passer par une prise en compte de l'interaction dynamique qui se développe, en cas de séisme, entre les ouvrages, les sols et les fondations.