Fayçal MOUNES DJAAFAR2019-10-092019-10-092013-052013http://dspace.univ-msila.dz:8080//xmlui/handle/123456789/17485La doctrine selon laquelle le mythe représente un élément-clédans la constitution de l'inconscient collectif de tous les groupesociaux n'est plus à étayer ni à démontrer, car dans sa perspectivede développement, l'humanité a substitué son incompréhension de certains phénomènes l'entourant par l'élaboration du mythe, afin deperpétuer son état d’avancement sans pour autant, buter devant lerempart de l'inintelligible ; ainsi une imagination débordantpartant, tantôt de faits réels tantôt de pures spéculations, a nourrles histoires liées au mythe en les développant, mais surtout en letransformant au fil des siècles en un patrimoine culturel etimmatériel témoin de l’ingéniosité des civilisations qui lui ontdonné naissance. Le mythe dont la fonction première était celle d’apporter une explication, quoique déconcertante de la réalité, permis aux différentes civilisations humaines d’aller de l’avant etd’accomplir leurs processus de progrès. Le mythe qui par définition est un « récit fabuleux à caractèr religieux et le plus souvent d’origine populaire, dont l’action et les héros ont une valeur symbolique. »(1) , a accompagné l’histoire del’humanité depuis son commencement, il fut parfois un substitut la religion et aux textes sacrés, mais autrefois le mythe se présentai carrément comme un avilissement et une altération des religionstoutefois il va rester pour très longtemps le garant de la spiritualitliant les humains de différents groupes sociaux et de différentesotherMythe et littérature, du fondement au réinvestissement.Working Paper