HAFIDI, Fatiha. AZZOUZ, Lyamna2019-02-182019-02-182008http://dspace.univ-msila.dz:8080//xmlui/handle/123456789/8078De nombreuses recherches ont été conduites depuis une vingtaine d’années afin de comprendre l’implication biologique des mycotoxines dans l’alimentation des animaux et de l’Homme. Leur tératogénicité, cancérogénicité et leurs propriétés toxicologiques générales constituent un risque pour la santé animale et humaine. Ce risque est encore aujourd'hui difficile à évaluer. Du fait du souci grandissant des consommateurs en matière de sécurité alimentaire, les industriels de l'alimentation humaine et animale ainsi que les éleveurs doivent être avertis du risque mycotoxicologique. Il est rassurant de savoir que les ruminants constituent un filtre efficace contre ces toxines qui contaminent largement le monde végétal et se retrouvent en partie dans les produits issus des autres espèces animales. La présence du rumen et de sa population microbienne explique l'efficacité des ruminants dans les processus de bioconversion et d'élimination des toxines. Cependant, l’élimination totale des moisissures et des toxines qui leur sont associées est impossible, c'est pourquoi il semble important de compléter le panel des mesures préventives par l'emploi d'agents capables de lier les toxines et d'en limiter la biodisponibilité chez l'animal (peut-être aussi chez l'Homme). Des recherches sont conduites actuellement sur la compréhension des mécanismes de fixation des toxines par des ligands naturels. Elles devraient déboucher sur la conception de produits capables de fixer un plus grand nombre de mycotoxines sans limiter la biodisponibilité des nutriments et des micronutriments des aliments destinés aux animaux d'élevage. Des applications de ces produits dans l'alimentation humaine au sein de zones géographiques à risque peuvent être envisagées.levures, la décontamination, aliments altérés, mycotoxinesL’utilisation des levures dans la décontamination des aliments altérés par les mycotoxinesThesis