Lynda, ZAGHBA2019-04-212019-04-212015-042015http://dspace.univ-msila.dz:8080//xmlui/handle/123456789/13364Résumé : Malgré un usage déjà très répandu des langues maternelles dans les écoles algériennes, l'officialisation de cet usage a été perçue comme une atteinte à la langue de scolarisation, l'arabe littéral (Grandguillaume 1983), et par là même, une atteinte à l'identité nationale. Dès lors, une question majeure a guidé notre réflexion : L'Algérie est-elle prête à reconnaitre et à légitimer ses langues au point de les laisser vivre officiellement dans l'espace scolaire ? Pour répondre à cette question et essayer de comprendre le contexte algérien, nous avons interrogé les premiers citoyens concernés par cette réforme : les enseignants. Nous avons travaillé de façon qualitative sur deux régions, l'une berbérophone (Bejaïa) et l'autre arabophootherclés : Réforme éducative- politique linguistique- langue maternelle- identitéLa réforme de deuxième génération en Algérie : la vie clandestine des langues maternelles, entre in/visibilité et reconnaissanceWorking Paper