BELGASMI Ibtissem2022-05-192022-05-192022http://dspace.univ-msila.dz:8080//xmlui/handle/123456789/28980L’intérêt pour les matériaux ferromagnétiques ne se limite pas aux domaines industriels ou aux applications d’ingénierie, mais s’étend également à d’autres domaines plus importants et plus larges. L’importance de ces matériaux réside dans la connaissance et la compréhension de leurs caractéristiques magnétiques à différents échelles, ainsi que dans la nécessité de comprendre le mécanisme physique responsable de ces caractéristiques. Nous nous sommes concentrés sur l’étude et la caractérisation du phénomène d’hystérésis de ces matériaux, car c’est le passage d’entrée qui nous permet de comprendre le comportement des matériaux ferromagnétiques, à travers des modèles d’hystérésis. De nombreux mathématiciens et physiciens se sont intéressés au développement de ces modèles pour décrire précisément le phénomène d’hystérésis. Le modèle hystérésis de Jiles-Atherton est considéré comme un modèle mathématique basé sur des considérations purement physiques, il a été dérivé du comportement phénoménologique des matériaux ferromagnétiques. Ce modèle décrit l’hystérésis magnétique et est caractérisé par cinq paramètres, chacun d’entre eux ayant une nature physique. Ces paramètres physiques permettent de définir parfaitement les cycles d’hystérésis. Il nous a semblé nécessaire d’utiliser des méthodes d’identification et d’optimisation robustes, ce qui permet de revenir précisément à un jeu de paramètres pouvant générer des cycles d’hystérésis proches de celle obtenue à partir de l’expérimental. Deux types de méthodes d’identification ont été utilisés : des méthodes déterministes ( la méthode de la sécante modifiée) et des méthodes stochastiques (algorithmes génétiques ; recherche de motifs stochastiques). Lors de la détermination de ces paramètres, nous nous sommes concentrés sur le paramètre de pinning (le paramètre d’accrochage), qui est un coefficient directement lié au champ magnétique coercitif et aux pertes par hystérésis dans le régime quasi-statique. Au lieu de sa valeur constante dans le modèle original, nous l’avons modifié pour qu’il devienne une fonction de flux magnétique ou une fonction de l’aimantation. Afin d’avoir un meilleur contrôle sur les cycles d’hystérésis résultants, et de les comparer avec les cycles expérimentaux. Le modèle inverse de Jiles-Atherton est étendu pour décrire le comportement de la magnétisation des matériaux ferromagnétiques en régime dynamique. Une nouvelle formulation du champ effectif magnétique est basée sur l’équation de type visqueux décrivant le décalage temporel entre la densité de flux et le champ appliqué. La nouvelle expresiv sion proposée du champ effectif permet une bonne représentation du comportement de l’hystérésis magnétique en fonction de l’augmentation de la fréquence. Les pertes totales sont déterminées avec précision et pour valider cette proposition, les cycles d’hystérésis mesurées et simulées pour différentes fréquences sont comparéesHystérésis, Modèle de Jiles-Atherton, Méthodes d’identification, La méthode de la sécante modifiée, Algorithmes génétiques, Recherche de motifs stochastiques, Le paramètre de pinning, Régime quasi-statique, Régime dynamique, Champ effectif, Pertes en excès, Équation de type visqueux, Effet de fréquence, Pertes ferCARACTÉRISATION ET MODÉLISATION DU COMPORTEMENT HYSTÉRÉTIQUE DES MATÉRIAUX FERROMAGNÉTIQUESThesis