Hadjer FODIL2021-07-182021-07-182021http://dspace.univ-msila.dz:8080//xmlui/handle/123456789/25107Ce travail est une contribution à l’étude ethnobotanique, phytochimique et des activités biologiques de quelques espèces végétales de la région du Hodna. Sur le plan ethnobotanique, cette étude a permis d'identifier les plantes médicinales utilisées comme pharmacopée traditionnelle dans la région du Hodna. La technique utilisée est basée sur des enquêtes ethnobotaniques. L'étude a identifié soixante-treize (73) espèces, répartis en soixante-sept (67) genres et trente-neuf (39) familles botaniques parmi lesquelles les plus dominantes sont les Lamiaceae (12 espèces), les Apiaceae (8 espèces) et les Asteraceae (5 espèces). La partie aérienne occupe la première place parmi les organes végétaux utilisés. La majorité des remèdes sont préparés par décoction (43%), suivi de l’infusion (29%). On note qu'une grande diversité de maladies sont traitées par ces plantes identifiées. Les facteurs ICF allant de 0,79 à 0,89 pour les huit catégories d'utilisations retenues pour cette étude. Sur le plan phytochimique, trois espèces ont fait l’objet de cette étude. La technique d’identification utilisée pour l’ensemle des huilles essentielles est la CG/SM. La composition chimique de l'huile essentielle des parties aériennes d'Anacyclus monanthos ssp. cyrtolepidioides a dégagé au total 97 composés, l'huile essentielle s'est avérée riche en acétate de trans-chrysanthényle (9,8%), (E)-β-farnésène (7,4 %), en germacrène D (6,93%) et en myristicine (4,8%). Pour les parties aériennes de Santolina rosmarinifolia ; l'analyse de l’HE a conduit à l'identification de 82 composants. Les principaux composants étaient le capillène (32,8%), le 1,8-cinéole (15,1%) et le β-myrcène (14,0%). L'HE des parties aériennes de l’Helosciadium nodiflorum a révélé au total 67 composés dont les conposantsparincipaux sont le terpinolène (32,9%), la myristicine (10,6%), le myrcène (6,2%), le limonène (6,0%) et le γ-terpinène (5,9%). Les teneurs en polyphénols totaux des extraits éthanoliques (EE) paraient élevées chez les trois espèces. Celles en flavonoïdes totaux paraient plus élévée pour l’extrait EM de l’A. monanthos. Sur le plan activités biologiques, L’EE de A. monanthos est le plus efficace comme piégeur du radical libre DPPH. Par contre, les HEs ont un effet faible par rapport aux extraits. La majorité des bactéries testées paraissent plus sensibles à l’HE de A. monanthos. l’HE de S. rosmarinifolia est très efficace et provoque une inhibition mycélienne des moisissures testées, comprise entre 26 et 37%, avec un effet maximal sur P. expansum et Alt. alternata. Une exception est faite pour le champignon P. expansum qui a présenté une sensibilité importante à l’HE de A. monanthos. L'efficacité acaricide et ovicide des HEs des trois espèces étudiées contre Tetranychus urticae a été étudiéeEthnobotanique, huiles essentielles, GC/MS, activité antioxydante, activité antimicrobienne et insecticide, Helosciadium nodiflorum, Anacyclus monanthos bssp. cyrtolepidioides, Santolina rosmarinifolia, Hodna.Thesis