Abstract:
La présente étude a pour objectif d‟une part, l‟étude de mécanisme de tolérance aux stress abiotiques chez quelques variétés de blé (Triticum sp.). Pour ce faire, une stratégie globale a été suivie, associant des études phénotypiques et génotypiques en intégrant différents caractères agro-morphologiques, physioloqiques biochimiques, et moléculaires. L‟étude a permis de donner une vue globale des comportements des 25 variétés de blé dur (Triticum durum Desf.) vis-à-vis du déficit hydrique et de distinguer les variétés les moins affectées par cette contrainte. Les résultats obtenus suite aux analyses statistiques effectuées ont démontré une large variabilité génotypique pour la majorité des caractères étudiés. L‟analyse des liaisons entre les variables mesurées chez les génotypes indique que le rendement est la résultante de trois composantes principales qui sont le nombre d‟épis, celui des de grains/épi et le poids du grain. L'analyse en composantes principales (ACP) montre que la productivité est liée à des valeurs élevées pour le rendement grain par plante, le nombre de grains par épi, le poids des épis et la hauteur de la plante, Alors que les caractères d‟adaptation sont une biomasse aérienne importante, une surface foliaire réduite, une température du couvert végétal élevée et une faible teneur relative en eau. Les paramètres morpho-physiologiques étudiés chez les génotypes, soumis aux mêmes conditions de stress hydrique ont permis de révéler une variabilité génotypique importante et différences significatives existent entre les lignées évaluées et le traitement et pour l‟interaction entre « variété*traitement » pour les variables mesurées. Les résultats obtenus indiquent que du point vue morpho-physiologique et biochimique les cultivars développent différentes stratégies pour contrer le stress hydrique. Ainsi sous stress modéré, maintient un niveau de croissance similaire à celui du témoin irrigué. En revanche, la plupart des variétés se montrent plus sensible au stress hydrique sévère. Les résultats de l‟analyse moléculaire mettent en évidence les stratégies adoptées par les différentes variétés pour contrer le stress hydrique et salin. L‟expression de ces gènes reste, toutefois, dépendante du génotype utilisé, de l‟intensité et la durée du stress mises en oeuvre et de la nature du stress.
