Résumé:
Le présent travail consiste, dans un premier temps, à étudier le comportement électrochimique
d’une électrode à base de en milieu sulfurique à l’aide d’une cellule à trois électrodes.
Nous avons déterminé, tout d’abord, le domaine de stabilité de l’électrolyte support sur
électrode en Au et en graphite. Ce domaine, qui s’étale sur intervalle de 2,5 V environ, est
limité par deux bronches relatives aux dégagements de l’hydrogène et de l’oxygène. Ensuite,
nous avons étudié le comportement électrochimique de en présence des ions
en
milieu sulfurique. Après vieillissement de l’électrode par balayage cyclique du potentiel, nous
avons enregistré un pic anodique au cours du balayage allé et un pic cathodique lors du
balayage retour. Ces pics, relatifs aux processus d’oxydation et de réduction du couple :
, présentent des valeurs de et de
caractéristiques d’un système
quasi-réversible. Ainsi, les pics relatifs au couple
sont situés autour d’un
potentiel de 0,8 V/ESS ; soit 1,45 V/ESH. D’autre part, pour des cellules de même type, les
courants traversant l’électrode de travail durant l’oxydation et la réduction sont jugés
suffisamment élevés. Ces deux derniers résultats nous a encouragé à engager ce couple dans
un générateur électrochimique.
L’association l’électrode à base de en milieu sulfurique à une électrode à base de Zn en
milieu alcalin forme une cellule à double électrolytes séparés par un film de polymère
conducteur protonique (PVA-NH4NO3 (30% wt.)). La force électromotrice d’une telle
cellule affiche 2,7 V et une impédance totale de 50 environ. Néanmoins, des problèmes
techniques relatifs à la fois à la séparation des deux électrolytes et aux contacts des électrodes
avec les électrolytes nous ont empêchés d’étudier les performances de ce générateur
électrochimique.
Le développement de membranes bipolaires, dont une face est conductrice par et l’autre
face par peut constituer une solution appropriée à ce type de cellules