Résumé:
Le grand domaine du neuvième art nous permet de constater que la bande dessinée avait longtemps eu mauvaise presse auprès des éducateurs ; il paraît bien que sa futilité, sa charge pulsionnelle ou même son côté purement divertissant en sont la cause1 ; un constat qui ouvre libre-court aux réflexions pour s’interroger sur la conception d’outils pédagogiques. À ce constat, s’ajoute un deuxième, relatif à la présence même des images à l’intérieur des manuels scolaires ; une présence qui reste encore souvent considérée comme moins formatrice que celle des textes, ce qui fait que les bandes dessinées se retrouvent alors poliment rangées dans la catégorie de la paralittérature.