Abstract:
Notre étude a porté sur 20 souches d’Escherichia coli isolées chez des patients ayant des infections urinaires
communautaires. L’objectif était de caractériser sur le plan phénotypique la résistance à différentes molécules
antibiotiques (26 molécules) utilisées en thérapeutique. La sensibilité des souches à été étudiée par la méthode
de dilution et de diffusion des antibiotiques en milieu gélosé.
Les taux de résistance les plus élevés ont été observés avec l’amoxicilline et la céfazoline (18 souches
résistantes), ils ont été suivis par les sulfamides (12 souches résistantes). Viennent en troisième position
l’association sulfaméthoxasole-trimethoprime, la tétracycline, la kanamycine et l’acide nalidixique (7 souches
résistantes). En quatrième position viennent le trimétoprime, le céfotaxime et le ceftriaxone (6 souches
résistantes). Viennent en cinquième position la céftazidime et l’aztréonam (5 souches résistantes). En sixième
position viennent l’amoxicilline-acide clavulanique, la gentamycine , l’ofloxacine, la pefloxacine et la
ciprofloxacine (4 souches résistantes). En dernière position viennent le céfépime, le cefpirome et la cefoxitine (2
souches résistantes). La netilmycine, l’amikacine, la colistine et fosfomycine ont été actifs sur toutes les souches.
L’analyse du profil de sensibilité à l’ensemble des antibiotiques testés sur les 20 souches a montré 2 souches
sensibles à tous les antibiotiques. Pour le reste des souches, 16 profiles de résistance ont été mis en évidence, ils
comprennent un nombre de résistance allant de 2 à 13 molécules, répartis sur 1 à 5 familles d’antibiotiques.
Parmi ces souches résistantes, 10 ont été des MDR « Multi Drug Resistance » (résistants à au moins trois
familles d’antibiotiques).