Résumé:
Le présent travail que nous avons réalisé dans ce mémoire s’articule autour de deux étapes consécutives. La première a été consacrée à l’évaluation du pouvoir inhibiteur, d’une substance de synthèse, sur l’acier XC60 en milieu HCl 1M. Tout d’abord, le suivi de la tension à circuit ouvert et celui de la résistance de polarisation en fonction de temps fait apparaitre que le temps d’immersion optimal dans la solution corrosive est d’une (01) heure. Ensuite, l’efficacité inhibitrice du DPSS a été étudiée par les méthodes d’Evans et de Stern. Cette étude a montré qu’un maximum de l’efficacité inhibitrice est obtenu pour une concentration de 10-3 mol/L. Ce maximum correspond à un taux d’inhibition de 80.5% et 75.2% déterminés par les deux méthodes respectivement. Le deuxième volet du travail a été consacré à une contribution à l’identification des spectres d’impédance. L’effet du temps d’immersion et celui de la polarisation de l’électrode a été étudié par spectroscopie d’impédance électrochimique. Les résultats de cette partie d’étude, obtenus en exploitant les diagrammes de Nyquist et de Bode simultanément mis en évidence la présence de deux boucles intégrées l’une dans l’autre à cause de leurs constantes de temps qui sont proches l’un de l’autre. Les évolutions des boucles en fonction du temps et de la polarisation montrent que la boucle apparue à des hautes fréquences est indépendante (en termes de taille et constante de temps) du temps et du potentiel imposé. Cependant, la boucle capacitive basses fréquences dépend du temps d’immersion et de la polarisation d’électrode. Ceci peut être expliqué par la présence d’un phénomène chimique à côté d’un autre phénomène relatif au transfert de charge. Une étude complémentaire en appliquant des tensions aux voisinages des tensions thermodynamiques des couples Fe2+/Fe et H+/H2 pourrait constituer une perspective intéressante de ce travail.